nous traversons actuellement une vague de canicule. Et ceux pour la 2ème fois dans le mois. On aura peut-être au moins un avantage. Celui de faire comprendre aux dirigeants d’entreprises qu’économie circulaire et démarche durable. Ils ne sont pas si opposées à leurs objectifs économiques.
Si la chaleur excessive profite à certains , tout d’abord, elle dessert largement l’activité économique en général. On a vu cette semaine les transports ferroviaires ralentis voire arrêtés, les magasins – en période de soldes – et terrasses de café désertés…
En effet, en France, on estime que 70% des entreprises sont dites « météo sensibles ». D’ailleurs les économistes avaient estimé le coût de la canicule de 2003 entre 15 et 30 milliards d’euros.
De son côté, le MIT a publié une étude démontrant que quand les températures s’éloignent trop des normales saisonnières, pour chaque degré °C en plus, la productivité d’un pays baisse d’environ 1,5% à 1,7%.
Encore une preuve (s’il en fallait une !) que le dérèglement climatique n’est pas bon pour l’économie.
A l’inverse, en 2018, France Stratégie avait publié une grande étude démontrant que les entreprises ayant une politique RSE étaient 13% plus performantes que les autres.
Épuisement des ressources naturelles et dérèglements climatiques. Tels que les canicules et les catastrophes naturelles qui se multiplient et s’amplifient, …. Ce qui peut aujourd’hui ignorer que le monde se détraque.
Il va nous falloir développer d’importantes capacités de résilience pour faire face à ces bouleversements. Or, la RSE est justement une politique transversale qui vise à améliorer la résilience de l’entreprise. Et cela dans des domaines comme la protection de l’environnement, le social ou encore le management.
Alors ? Qu’est-ce que vous attendez ?